La symbolique du sapin de Noël

Il y a quelques années, j'assistais à une conférence de Marie-Emilia Vannier. C'était en décembre... Cette année là, nous avons décoré notre sapin de Noël après avoir écouté cette légende... 

 

Au plus profond de l’hiver, au cours de la nuit la plus longue, il est un arbre qui nous ravit. C’est le sapin de Noël.

Une vieille légende dit qu’il y a très longtemps de cela, un bûcheron, qui rentrait chez lui par une froide et glaciale nuit d’hiver, tomba soudain en extase devant le spectacle des étoiles qui brillaient à travers les branches d’un sapin recouvert de neige et de glace.

 

Ne voulant pas perdre cette vision merveilleuse, il coupa un petit sapin qu’il rapporta chez lui et s’empressa de décorer de petits rubans blancs pour imiter la neige. Puis, il accrocha aux branches des petites bougies qu’il fixa avec des morceaux de fil de fer. Ce n’est qu’une fois allumées, qu’il s’aperçut qu’il avait reproduit la magie de sa vision féerique !

 

Il s’empressa d’appeler ses voisins qui, voyant l’arbre, voulurent immédiatement, eux aussi, en avoir un au sein de leur maison.

C’est en propageant cette nouvelle que la légende du sapin de Noël serait née…

 

Nous comprenons aisément, au travers de ce conte, que cet arbre est d’une importance capitale à ce moment particulier de l’année : le solstice d’hiver.

Outre la beauté des lumières qui le parent, il apporte par son parfum, et sa verdeur, une réconfortante présence au sein de la maison. Il est, en effet, porteur de l’espoir de la vie qui continue, malgré l’apparente disparition de celle-ci à la surface de la terre.

 

C’est pourquoi le sapin de Noël, est le support symbolique et physique qu’ont trouvé les hommes pour appeler de toutes leurs forces le retour de la lumière.

 

Imaginons-nous, pendant quelques instants, de nous retrouver quelques siècles en arrière, dans une humble demeure où seules de faibles lueurs de chandelles et d’un foyer apportent un semblant de réconfort. Dehors le bruit de la bise fait rage, les bois et les pierres craquent, et même parfois des loups hurlent.

 

Dans les têtes, on ne pense qu’à tenir le coup, à passer cet hiver grâce aux récoltes qui ont été engrangées pour attendre la saison nouvelle. D’ailleurs, se conserveront-elles bien ? Et notre Soleil, reviendra-t-il vite pour redonner vie à la vie ? Ne va-t-il pas tout abandonner au froid et à l’obscurité ?

 

Pour conjurer toutes ces peurs, on lui exprime ce besoin vital que l’on a de lui en lui sacrifiant ce modèle vivant d’immortalité qu’est le sapin : « l’arbre toujours vert », car cet arbre, qui symbolise la vie et qui ne meurt jamais, devient le support de tout ce dont on ne veut pas manquer (pièces de monnaie, aliments, jouets…).

 

Cette période si dure, souvent faite de privations et de repliement, devient, grâce à lui, une période de fête. A la stérilité apparente de la terre, on oppose l’abondance, au froid de l’hiver, on répond par la chaleur du foyer, à l’absence de lumière, on apporte la lumière.

 

Mais la nuit de Noël revêt une autre importance pour les hommes. Elle imprègne de sa féerie tous les enfants de la terre qui retrouvent, l’espace d’une soirée, le modèle d'un monde auquel ils aspirent…

C’est ce soir-là, que les regards les plus durs peuvent s’attendrir devant ceux émerveillés des enfants, et qu’en cette nuit particulièrement divine et sacrée, on peut encore croire que la beauté, la bonté la joie et la foi de tous les hommes en l’existence est possible.

 

Au sein du foyer, l’arbre de Noël devient une véritable icône vivante. Lorsque toutes les lumières de la maison auront été éteintes, et que seules ses petites bougies scintilleront, le beau vert sombre de sa ramure nous immergera dans la contemplation de la profondeur de l’univers pouvant guider une superbe méditation. Elle peut s’assimiler à la joie éprouvée par les cosmonautes qui, lorsqu’ils sont délivrés de l’atmosphère terrestre, contemplent sans écran, cette voie lactée si belle qui leur paraît soudain si proche, au point de se sentir intégrés à elle.

 

Au faîte de l’arbre, trône l’étoile. Elle symbolise ce point fixe qui guide les hommes depuis la nuit des temps : l’étoile polaire, mais elle symbolise aussi la Grande Mère.

 

La somptueuse guirlande blanche qui serpente et scintille de mille feux, c’est la voie lactée que nous contemplons, et qui est un autre repère pour le chemin du pèlerin : Saint Jacques de Compostelle.

 

Les petites lumières qui clignotent nous montrent les milliards de soleils qui constellent et illuminent la voûte des cieux.

 

Les boules, quant à elles, sont les planètes connues ou inconnues qui peuplent l’univers.

 

Mais l’autre secret de cet arbre magique, ce sont les cadeaux déposés à son pied ! Ils sont d’une grande importance (aussi modestes soient-ils), car ils représentent les grâces qui nous sont accordées après une année de travail.

 

Pour conserver toute la valeur à ces cadeaux, ils doivent rester dans leur paquet qui arborera un joli nœud. Il faudra en effet, défaire ce nœud qui signifie tous nos nœuds (en particulier ceux de notre esprit), avant de pouvoir recevoir ces grâces.

 

Pour adapter ce conte aux valeurs qui nourrissent mon âme, je peux ajouter ce qui m'anime au quotidien : 

 

J'y ai ajouté des figurines d'Animaux avec un voeu cher à mon coeur, qu'ils soient enfin respectés en tant qu'êtres vivants et sensibles. 

J'ai créé trois petits sujets qui représentent KAMille, SArah et RAphaël mes bébés du ciel ! 

 

Ainsi, nous comprenons que le premier cadeau de Noël que nous offre dans son sacrifice

« l’arbre toujours vert », est celui de pouvoir repartir d'un pas nouveau vers l’année nouvelle…

 

Je Nous souhaite un joyeux Noël dans la paix et la joie.