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A vos plumes !
Pourquoi les chiens vivent moins longtemps que les gens ?
Voici la réponse (selon un enfant de 6 ans) :
En tant que vétérinaire, on m’a appelé pour examiner un chien irlandais de 13 ans appelé Belker. La famille du chien, Ron, sa femme Lisa et leur fils Shane, étaient très proches de Belker et attendaient un miracle.
J’ai examiné Belker et j’ai découvert qu’il mourait d’un cancer. J’ai dit à la famille que je ne pouvais rien faire pour Belker, et j’ai proposé de faire la procédure d’euthanasie chez elle. Le lendemain, j’ai ressenti leurs sentiments de plein fouet quand Belker a été entouré par sa famille. Shane semblait si calme, caressant le chien pour la dernière fois, et je me demandais s’il comprenait ce qui se passait. Au bout de quelques minutes, Belker tomba paisiblement en dormant pour ne jamais se réveiller.
L’enfant semblait accepter la transition de Belker sans difficulté. Nous nous sommes assis un moment pour nous demander pourquoi le malheur fait que la vie des chiens est plus courte que celle des êtres humains.
Shane, qui avait écouté attentivement a dit :
- " je sais pourquoi "
Ce qu’il a dit ensuite m’a surpris, je n’ai jamais entendu une explication plus réconfortante que celle-ci.
Ce moment a changé ma façon de voir la vie.
Il a dit :
" les gens viennent au monde pour apprendre à vivre une belle vie, comme aimer les autres tout le temps et être quelqu’un de bien, hein ?
Et bien, comme les chiens sont déjà nés en sachant comment faire tout ça, ils n’ont pas à rester aussi longtemps que nous ".
La morale de l’histoire est...
Si un chien était ton professeur, il t’apprendrait des choses comme :
Et N’oubliez jamais :
" Quand quelqu’un aura eu une mauvaise journée, restez silencieux, asseyez-vous près de lui et doucement faites-lui sentir que vous êtes là… "
C’EST LE SECRET DU BONHEUR QUE LES CHIENS NOUS APPRENNENT TOUS LES JOURS.
Auteur inconnu
À toi mon humain que je quitte…
Mon cher humain, toi qui m’as tant aimé, chéri, nourri, câliné,
Je vois que tu pleures, car ça y’est, c’est le grand moment... Celui de nous quitter.
Je veux t’expliquer certaines choses. Tu es triste parce que je suis parti, mais garde en mémoire comment je suis heureux de t’avoir rencontré.
Combien de chats, d’animaux de compagnie, comme moi meurent tous les jours sans rencontrer quelqu’un de spécial comme toi ?
Je sais que mon départ t’attriste, mais je devais y aller maintenant. Je veux te demander de ne pas te blâmer pour quoi que ce soit. Sois doux avec ta peine autant que tu l’étais de tes caresses pour moi.
Je t’ai entendu sangloter que tu aurais dû faire autre chose pour moi.
Ne dis pas ça, tu as fait beaucoup pour moi ! Sans toi, je n’aurais rien su de la beauté que je possède en moi et qui existe en toi.
Sache que nous, les animaux, vivons le présent intensément et nous sommes très sages : nous profitons de chaque petites choses chaque jour, et oublions le passé rapidement.
Nos vies commencent quand on connaît l’amour, le même amour que tu m’as donné, mon ange sans ailes sur deux jambes.
Sache que si tu trouves un animal gravement blessé, et que tu n’as qu’un peu de temps dans ce monde à lui accorder, tu fournis un énorme service en l’accompagnant dans sa dernière transition.
Aucun d’entre nous n’aime être seul, pas plus quand il est temps de partir.
Plus de pleurs, s’il te plaît. Je serai bien. J’ai en mémoire le nom que tu m’as donné, la chaleur de ta maison qui était devenue la mienne.
Je garde le son de ta voix qui me parle, même si je ne comprenais pas toujours ce que tu me disais.
Ciel que tu m’en as raconté des choses !
Je porte dans mon cœur toutes les caresses que tu m’as données.
Tout ce que tu as fait était très précieux pour moi et je t’en remercie du fond du cœur. Je ne sais pas comment te le dire, parce que je ne parle pas ta langue, mais sûrement qu’à mon regard tu pouvais voir ma gratitude.
Je vais juste te demander de prendre soin de toi :
Sèche tes larmes qui se pointeront ici et là sur ton visage. Retrouve ton magnifique sourire.
Rappelle-toi à quel point nous avons vécu ensemble de merveilleux moments.
Souviens-toi des singeries que j’ai fait pour te remonter le moral.
Revis en ma mémoire tous ces instants partagés ensemble !
Évite de dire que tu n’adopteras plus jamais un autre animal, parce que tu as beaucoup souffert de mon départ.
Sans toi, je n’aurais pas en tête tous ces moments de douceur que j’ai vécus.
S’il te plaît, ne fais pas ça !
Il y en a beaucoup comme moi qui attendent quelqu’un comme toi. Donne-leur ce que tu m’as donné, s’il te plaît, ils en ont besoin comme j’avais besoin de toi.
Ne t’oblige pas par contre. Je comprendrai.
Ne garde pas l’amour que tu as à donner, par peur de souffrir...
Nous reconnaissons que tu es un ange pour nous les animaux, et que sans les gens comme toi notre vie serait plus dure que parfois elle l’est.
Suis ta noble tâche si tu le peux, si tu en ressens l’élan.
Maintenant c’est à moi d’être ton ange.
Je t’accompagne sur ton chemin et t’aiderai à aider les autres comme moi.
Je vais parler à d’autres animaux qui sont ici avec moi, je leur dirai tout ce que tu as fait pour moi et je vais dire fièrement : « C’était ma famille, c’était mon humain ».
Ce soir, quand tu regarderas le ciel et que tu verras une étoile qui clignote, je veux que tu saches que c’est moi qui cligne des yeux ; ce sera ma façon de te prévenir que je suis bien arrivé et de te dire « merci pour l’ amour que tu m’ as donné ».
Disons-nous « À plus tard. » Je t’attendrai.
Auteur inconnu...
Il y a bientôt un an, j'écrivais
" de la souffrance émergent les âmes les plus fortes "
mais j'étais loin de me douter que cette souffrance, celle de ton absence, allait me brûler, me torturer jours et nuits
durant des mois.
Le vide, le néant, le rien avaient pris ta place. Toi qui devançais chacun de mes gestes, toi qui me comprenais d'un regard, mon compagnon, mon amour de chaque instant, tu n'étais plus là.
Utah et moi étions orphelines de toi, seules dans notre douleur. Je lui en ai même voulu à elle d'être encore en vie alors que toi, son fils tu me quittais...
On se débrouille comme on peut avec la douleur quand on ne sait plus comment la supporter...
Les premières sorties avec Utah me déchiraient le coeur, elle regardait si tu allais nous rejoindre mais non...
Tous nos coins de paradis avaient un goût d'enfer sans toi. J'ai jeté ta laisse, ta gamelle, comme si ça pouvait apaiser cette souffrance qui m'arrachait les tripes.
Septembre arrive, 4 mois sans toi...
Ma saison préférée, celle de nos longues randos en solitaires dans nos montagnes enfin désertées des touristes...
Mais sans toi aucun goût de retrouver les sommets.
Et puis cette formation de médecine énergétique arrive et moi, drapée dans la douleur de ton absence, je ne veux plus y aller, envie de rien.
Brigitte, notre mère-veilleuse enseignante insiste en me disant que justement c'est le bon moment et, en suivant cet enseignement, je comprends enfin le sens de ton départ, je comprends le cadeau que tu m'as fait Idaho : tu m'as montré le chemin, ma voie !!
J'ai métamorphosé ma douleur en quelque chose de beau, de puissant,
aujourd'hui je sais quel est le but de ma vie, ma mission...
Tout est magnifiquement beau et toi tu n'as jamais été aussi proche de moi qu'aujourd'hui! !
Dans cet apprentissage de la médecine énergétique tu es avec moi, mon être de lumière.
Je n'ai jamais pu disperser tes cendres
" à notre endroit "
Je les ai gardées ici pourtant je sais qu'elles ne sont plus toi :
Toi tu es poussières d'étoiles, scintillement de la neige au soleil et vent qui souffle dans les branches de nos chers sapins...
MERCI mon chien,
MERCI pour ces 12 années à mes côtés, MERCI de me rappeler que tu ne m'as pas abandonnée, fidèle à tout jamais, au delà de cette mort terrestre.
Toi et moi, on est plus unis que jamais... et oui Gibran avait raison: " de la souffrance émergent les âmes les plus fortes. "
Je t'aime !!! ❤
Avec l'aimable autorisation de sa gardienne terrestre : Myriam
Vieux
Voilà, je suis devenu vieux et fatigué
Voilà que je suis devenu un animal âgé.
Mes poils sont devenus blancs
Je marche plus lentement
J’ai moins envie de sortir
Moins envie de courir
Mais je vous aime tout autant.
Je suis un animal âgé
Mais mon amour pour vous n’a pas changé.
Il n’y a pas si longtemps
Je gambadais encore comme un enfant
Mais le poids des années maintenant
Se fait de plus en plus pressant.
J’ai du mal à me lever
Et je dois bien vous l’avouer
Je préfère rester couché et me faire caresser.
Je suis un animal âgé
Qui ne veut qu’être aimé.
La fin de ma vie arrive lentement
Mais en regardant toutes ces années passées
Je dois dire que je suis content
D’avoir fait partie de votre foyer.
Depuis que je suis tout petit
J’ai toujours été en votre compagnie.
Ensemble, nous avons tout partagé
Les bons et les mauvais côtés.
Mais je vais pour la seule fois vous abandonner
Car je suis un animal âgé
Et mes jours près de vous sont comptés.
Surtout ne m’en veuillez pas
Car ce n’est nullement mon choix
De vous laisser ici-bas.
Continuez à m’aimer, à me dorloter
Prenez soin de moi comme quand j’étais bébé
Et même si je suis devenu un animal âgé
Mon amour pour vous reste démesuré.
Myriam Bled page Poésie
Ils sont toujours là... pour nous
Je ne suis plus un "numéro" de ton monde.
J'ai cessé d'y exister.
Maintenant j'appartiens à l'oubli des autres.
Mais je suis là.
Comme un souffle, une caresse sur ta joue, une odeur de rose, un coeur de mousse dans ton café, , un oiseau à ta fenêtre, un papillon sur ton épaule, un reflet sur la vitre, une lampe qui s'allume, une ampoule qui claque.
Maintenant, je serai là , plus que jamais,
pour te donner la force de te lever,
la force de vivre,
car je ne suis pas mort,
mais je suis devenu l'amour que j'ai pour toi.
Je te prends par la main lorsque tu me pleures, et je te susurre à l'oreille des mots doux lorsque tu dors.
Un jour lointain, je viendrai t'accueillir dans mon nouveau monde, et là, en m'embrassant, tu comprendras à quoi sert tout cela..."
Transmis par Philomène Fifi Ventura
J'ai adopté un Humain Aujourd'hui
Ses yeux ont rencontré les miens
alors qu’elle marchait le long du couloir
en regardant avec appréhension les différents enclos.
J’ai ressenti immédiatement son manque
et j’ai su que je devais l’aider.
J’ai remué ma queue, pas d’une manière trop exubérante pour ne pas l’effrayer.
Quand elle s ’est arrêté devant mon enclos,
j’ai masqué à sa vue le petit accident que j’avais eu au fond de ma cage.
Je ne voulais pas qu’elle sache que je n‘étais pas sorti aujourd’hui.
Parfois, les employés du refuge sont tellement débordés
et je ne voulais pas qu’elle pense du mal d’eux, ils sont tous gentils.
Elle a lu ma fiche d’identité
et j’espérais qu’elle ne se serait pas trop triste à cause de mon histoire,
ou bien qu'elle n'aurait pas peur de ce que j'ai pu faire.
Je n’ai que le futur à envisager
et je veux être utile dans la vie de quelqu’un,
j'ai tellement d'amour a donner et l'amour est toujours utile .
Elle s’est mise à genoux et a fait des petits bruits de bisous vers moi.
J’ai frotté mon épaule et le côté de ma tête vers les barreaux afin de la consoler.
Ses doigts m’ont doucement caressé le cou.
Elle semblait désespérément rechercher une compagnie.
Une larme a coulé de sa joue
et j’ai levé ma patte pour lui assurer que tout irait bien.
Très vite la porte de ma cage s’est ouverte
et son sourire était si radieux
que j’ai sauté dans ses bras sans attendre.
Je lui ai promis de prendre soin d’elle,
je lui ai promis d’être toujours à ses côtés,
Je lui ai promis de faire tout ce que je pourrais
afin de voir ce sourire rayonnant
et ces yeux pétillants sur son visage
tous les jours de ma vie.
J’ai eu tellement de chance qu’elle traverse mon couloir,
il y en a tellement dehors qui n'ont pas cette chance.
Tellement à sauver encore.
Au moins j’en aurai sauvé une.
J’ai secouru un être humain aujourd’hui,
et c'était le plus beau jour de ma vie.
Merci à Marie Paule Moyon de l'association
Coeur de Lumiere... voir la page Facebook
Je suis ton chien,
et il y a quelque chose que j’aimerais te chuchoter à l’oreille;
Je sais que vous, les humains, menez une vie très chargée.
Certains travaillent, d’autres ont des enfants à élever.
Vous semblez toujours être en train de courir ici et là, bien souvent sans profiter des plaisirs de la vie.
Baisse la tête et regarde-moi.
Tu vois comment mes grands yeux marron te fixent ?
Ils sont de moins en moins clairs, c’est à cause de l’âge.
Je commence à avoir des poils gris autour de mon doux museau...
Tu me souries, je peux voir l’amour dans ton regard.
Que vois-tu dans le mien ?
Est-ce que tu vois une âme ?
Qui t’aime comme personne d’autre dans ce monde ?
Un esprit qui pardonnerait tous tes crimes pour passer quelques instants avec toi ?
C’est tout ce que je demande ;
ralentis un peu, pour passer quelques minutes avec moi.
Très souvent, tu parais triste en lisant l’annonce de la mort d’autres membres de ma race sur ton écran.
Parfois, nous mourrons jeunes et rapidement, et cela te brise le cœur.
Parfois, nous vieillissons si lentement que tu ne sembles même pas t’en apercevoir.
Malgré notre museau grisonnant et possible cataracte, je ne cesserai jamais de t’aimer.
Je ne serai peut-être pas là demain;
je ne serai peut-être pas là la semaine prochaine.
Un jour, tu pleureras toutes les larmes de ton corps, et tu supplieras en demandant juste
« un jour de plus » avec moi.
Mais aujourd’hui, je suis là.
Donc viens t’asseoir avec moi et profitons. Qu’est-ce que tu vois ?
Si tu regardes avec attention, nous pourrons parler à cœur ouvert.
Ne t’adresse pas à moi comme un maître, mais tout simplement comme une âme vivante, caresse mon pelage, regardons-nous dans les yeux, et parlons.
Je pourrais te raconter ce qu’il y a d’amusant à courir après une balle de tennis.
Tu m’as voulu dans ta vie car tu voulais avoir quelqu’un avec qui partager des sentiments, des émotions et des souvenirs…
et je suis là !
Je suis un chien, mais je suis un être vivant. Je ressens des émotions, et je différencie sans problème les personnalités.
Je ne te vois pas comme un « chien sur deux pattes » je sais ce que tu es.
Tu es un humain, et malgré tes bizzareries, je t’aime.
Maintenant, viens t’allonger sur le sol avec moi.
Entre dans mon monde, et laissons le temps ralentir pendant 15 minutes.
Regarde-moi dans les yeux, et murmure dans mes oreilles.
Parle-moi avec ton cœur, avec ta joie de vivre et j’apprendrai à te connaître pour de bon.
La vie est trop courte.
Donc s’il te plaît… viens t’asseoir avec moi, et partageons ces moments précieux qui nous restent à vivre ensemble.
Je t’aime,
Ton chien
Que vous soyez fier comme un coq
Fort comme un bœuf
Têtu comme un âne
Malin comme un singe
Ou simplement un chaud lapin
Vous êtes tous, un jour ou l'autre
Devenu chèvre pour une caille aux yeux de biche
Vous arrivez à votre premier rendez-vous
Fier comme un paon
Et frais comme un gardon
Et là ... Pas un chat !
Vous faites le pied de grue
Vous demandant si cette bécasse vous a réellement posé un lapin
Il y a anguille sous roche
Et pourtant le bouc émissaire qui vous a obtenu ce rancard
La tête de linotte avec qui vous êtes copain comme cochon
Vous l'a certifié
Cette poule a du chien
Une vraie panthère !
C'est sûr, vous serez un crapaud mort d'amour
Mais tout de même, elle vous traite comme un chien
Vous êtes prêt à gueuler comme un putois
Quand finalement la fine mouche arrive
Bon, vous vous dites que dix minutes de retard
Il n'y a pas de quoi casser trois pattes à un canard
Sauf que la fameuse souris
Malgré son cou de cygne et sa crinière de lion
Est en fait aussi plate qu'une limande
Myope comme une taupe
Elle souffle comme un phoque
Et rit comme une baleine
Une vraie peau de vache, quoi !
Et vous, vous êtes fait comme un rat
Vous roulez des yeux de merlan frit
Vous êtes rouge comme une écrevisse
Mais vous restez muet comme une carpe
Elle essaie bien de vous tirer les vers du nez
Mais vous sautez du coq à l'âne
Et finissez par noyer le poisson
Vous avez le cafard
L'envie vous prend de pleurer comme un veau
(ou de verser des larmes de crocodile, c'est selon)
Vous finissez par prendre le taureau par les cornes
Et vous inventer une fièvre de cheval
Qui vous permet de filer comme un lièvre
C'est pas que vous êtes une poule mouillée
Vous ne voulez pas être le dindon de la farce
Vous avez beau être doux comme un agneau
Sous vos airs d'ours mal léché
Faut pas vous prendre pour un pigeon
Car vous pourriez devenir le loup dans la bergerie
Et puis, ç'aurait servi à quoi
De se regarder comme des chiens de faïence
Après tout, revenons à nos moutons
Vous avez maintenant une faim de loup
L'envie de dormir comme un loir
Et surtout vous avez d'autres chats à fouetter.
Billet d'humour de Jean D'ORMESSON
Quand j'étais un chiot, je t'ai amusé avec mes cabrioles et t'ai fait rire.
Tu m'as appelé ton enfant, et en dépit de plusieurs chaussures mâchées et quelques oreillers assassinés, je suis devenu ton meilleur ami.
Toutes les fois que j'étais méchant, tu agitais ton doigt vers moi et me demandais "comment est-ce possible ?", mais après on s'amusait ensemble.
Mon éducation a pris un peu plus longtemps que prévu, parce que tu étais terriblement occupé, mais nous y avons travaillé ensemble. Je me souviens de ces nuits où je fouinais dans le lit et écoutais tes confidences et rêves secrets, et je croyais que la vie ne pourrait pas être plus parfaite.
Nous sommes allés pour de longues promenades et courses dans le parc, promenades de voiture, arrêts pour de la crème glacée (j'ai seulement eu le cornet parce que "la glace est mauvaise pour les chiens", comme tu disais), et je faisais de longues siestes au soleil en attendant que tu rentres à la maison.
Progressivement, tu as commencé à passer plus de temps au travail, à te concentrer sur ta carrière, et plus de temps à chercher un compagnon humain.
Je t'ai attendu patiemment, t'ai consolé après chaque déchirement de coeur et déception, ne t'ai jamais réprimandé au sujet de mauvaises décisions, et me suis ébattue avec joie lors de tes retours au foyer.
Et puis tu es tombé amoureux. Elle, maintenant ta femme, n'est pas une fana des chiens, mais je l'ai accueillie dans notre maison, essayé de lui montrer de l'affection, et lui ai obéi. J'étais heureuse parce que tu étais heureux.
Ensuite les bébés humains sont arrivés et j'ai partagé votre excitation. J'étais fascinée par leur couleur rose, leur odeur, et je voulais les pouponner aussi.
Seulement vous vous êtes inquiétés que je puisse les blesser, et j'ai passé la plupart de mon temps bannie dans une autre pièce ou dans une niche.
Oh, comme je voulais les aimer, mais je suis devenue une "prisonnière de l'amour".
Comme ils ont commencé à grandir, je suis devenue leur amie. Ils se sont accrochés à ma fourrure et se sont levés sur leurs jambes branlantes, ont poussé leurs doigts dans mes yeux, fouillé mes oreilles, et m'ont donné des baisers sur le nez. J'aimais tout d'eux et leurs caresses - parce que les tiennes étaient maintenant si peu fréquentes - et je les aurais défendus avec ma vie si besoin était.
J'allais dans leur lit et écoutais leurs soucis et rêves secrets, et ensemble nous attendions le son de ta voiture dans l'allée.
Il y eut un temps, quand les autres te demandaient si tu avais un chien, tu leur montrais une photo de moi dans ton portefeuille et tu leur racontais des histoires à mon propos.
Ces dernières années tu répondais juste " oui " et changeais de sujet.
Je suis passée du statut de " ta chienne " à seulement " un chien ", et vous vous êtes offensés de chaque dépense pour moi.
Maintenant, vous avez une nouvelle occasion de carrière dans une autre ville, et vous allez déménager dans un appartement qui n'autorise pas d'animaux familiers. Tu as fait le bon choix pour ta "famille", mais il y eut un temps où j'étais ta seule famille.
J'étais excitée par la promenade en voiture jusqu'à ce que nous arrivions au refuge pour animaux. Cela sentait les chiens et chats, la peur, le désespoir.
Tu as rempli la paperasserie et as dit : "Je sais que vous trouverez une bonne maison pour elle".
Ils ont haussé les épaules et vous ont jeté un regard attristé. Ils comprennent la réalité qui fait face à un chien entre deux âges, même un avec "des papiers."
Tu as dû forcer les doigts de ton fils pour les détacher de mon col et il a crié "Non, Papa ! S'il te plaît, ne les laisse pas prendre mon chien !". Et je me suis inquiétée pour lui.
Quelles leçons lui avez-vous apprises à l'instant au sujet de l'amitié et la loyauté, au sujet de l'amour et de la responsabilité, et au sujet du respect pour toute vie ?
Tu m'as donné un "au revoir-caresse" sur la tête, as évité mes yeux, et as refusé de prendre mon collier avec vous.
Après votre départ, les deux gentilles dames ont dit que vous saviez probablement au sujet de votre départ, il y a de cela plusieurs mois, et que vous n'aviez rien fait pour me trouver une autre bonne maison.
Elles ont secoué la tête et ont dit : " Comment est-ce possible ? ".
Ils sont aussi attentifs à nous ici, dans le refuge, que leurs programmes, chargés, le leur permettent. Ils nous nourrissent, bien sûr, mais j'ai perdu l'appétit il y a plusieurs jours.
Au début, chaque fois que quelqu'un passait près de ma cage, je me dépêchais en espérant que c'était toi, que tu avais changé d'avis, que c'était juste un mauvais rêve... ou j'espérais tout au moins que ça soit quelqu'un qui se soucie de moi et qui pourrait me sauver.
Quand je me suis rendu compte que je ne pourrais pas rivaliser avec les autres chiots qui folâtraient pour attirer l'attention, je me suis retirée dans un coin de la cage et ai attendu.
J'ai entendu ses pas quand elle s'approchait de moi en fin de journée, et j'ai trottiné le long de l'allée jusqu'à une pièce séparée. Une pièce heureusement tranquille.
Elle m'a placée sur la table et a frotté mes oreilles, et m'a dit de ne pas m'inquiéter. Mon coeur battait d'appréhension à ce qui était à venir, mais il y avait aussi un sentiment de soulagement.
La "prisonnière de l'amour" avait survécu à travers les jours. Comme c'est dans ma nature, je me suis plutôt inquiétée pour elle. Le fardeau qu'elle porte pèse lourdement sur elle, et je le sais, de la même manière que je connaissais votre humeur chaque jour.
Elle a placé une chaîne doucement autour de ma patte de devant et une larme a roulé sur sa joue.
J'ai léché sa main de la même façon que je te consolais il y a tant d'années. Elle a glissé l'aiguille hypodermique habilement dans ma veine.
Quand j'ai senti la piqûre et le liquide se répandre à travers mon corps, je me suis assoupie, l'ai examinée de mes gentils yeux et ai murmuré : " Comment as-tu pu ? ".
Peut-être parce qu'elle comprenait mon langage, elle a dit " je suis si désolée." Elle m'a étreint, et m'a expliqué précipitamment que c'était son travail de s'assurer que j'allais à une meilleure place où je ne serais pas ignorée ou abusée ou abandonnée, où j'aurais à pourvoir moi-même à mes besoins, une place remplie d'amour et de lumière très différente de cet endroit.
Et avec mes dernières forces, j'ai essayé de me transporter jusqu'à elle et lui expliquer avec un coup sourd de ma queue que mon " Comment as-tu pu ? " n' était pas dirigé contre elle.
C'était à toi, Mon Maître Bien-Aimé, que je pensais. Je penserai à toi et t'attendrai à jamais. Puisse tout le monde dans ta vie continuer à te montrer autant de loyauté.
Jim Willis 2001
LA COMMUNICATION ANIMALE...
c'est devenir leur voix ...
leur offrir la possibilité d'être compris par l'humain...
et faire de son mieux afin que chacun puisse vivre en paix !
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Christine Lamour
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